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Depuis les tout premiers instants, l'humanité n’a cessé d’être captivé par les mystères de l'univers qui nous entourent. Cette fascination pour l'infiniment grand, très certainement lié à celle de l'infiniment petit, a conduit à une quête incessante de compréhension et d’élévation scientifique dans le but de saisir l'origine même de l'univers, notre origine. Dans cette quête infinie, la théorie du Big Bang émerge comme une pierre angulaire, offrant des perspectives révolutionnaires et consolidant notre compréhension de l'origine cosmique. Les contributions éminentes de scientifiques tels que Georges Lemaître et Edwin Hubble ont jeté les bases de cette théorie (théories définissant l'expansion de l'univers à partir d'un état initial dense). Néanmoins, même avec les fondements solides exposés dans des revues scientifiques de renom tel que "Physical Review" ou "Astrophysical Journal", parvenir à un consensus sur une interprétation unifiée de cet événement exceptionnel demeure difficile. Ainsi, sans consensus, il est aujourd’hui impossible de représenter correctement l’évènement le plus important de l’histoire de l’univers, sa naissance.

C'est à ce croisement entre la science et l'art que notre production artistique trouve sa genèse. Alors que la science explore les mécanismes du Big Bang, notre démarche artistique cherche à transcender les frontières en représentant visuellement cet événement à partir d'une perspective unique : celle de l'œil humain. En transformant des images du Big Bang en mosaïques élaborées à partir de dizaines de milliers d'yeux humains, nous mettons en lumière la relation intime entre l'observateur et l'observé, suggérant que la perception individuelle peut influencer notre compréhension même des origines cosmiques. Afin de renforcer l’idée que cet évènement dépend de celui qui le regarde, nous avons décidé de choisir chacun une représentation différente. L’œuvre comprend donc cinq mosaïques uniques, chacune offrant une interprétation visuelle distinctive de l'événement cosmique du Big Bang à partir d'images d'œil humain. Ainsi, cette fusion entre la science et l'art offre une nouvelle manière de contempler le Big Bang, soulignant l'importance de la subjectivité du plus grand mystère de l’univers : l’émergence de la vie.

Les mosaïques de "L'œil de la création" offrent une perspective unique qui nous emmène au plus près de l'un des éléments les plus énigmatiques de l’émergence de la vie : Le Big Bang.

Les mosaïques

La photomosaïque est un style de composition utilisé dans le domaine de la photographie et de l'art numérique. Il implique la reconstitution d'une image, généralement une photographie, en assemblant de nombreuses images beaucoup plus petites de manière similaire à une mosaïque. Ces images plus petites sont sélectionnées en fonction de leur couleur moyenne appropriée. Lorsqu'on observe la photomosaïque à une distance normale, on peut identifier l'image d'origine. Cependant, en se rapprochant, on peut discerner les centaines, voire les milliers de photos qui la composent. On peut donc considérer une photomosaïque comme une "image composée d'images". Les premières œuvres de ce type ont fait leur apparition au début des années 1860, grâce à des techniques notamment brevetées par Disrédi. De nos jours, les photomosaïques sont créées à l'aide d'algorithmes exécutés par des ordinateurs.

Un regard sur la vie : l’œil

L'œil humain est fréquemment perçu comme une fenêtre sur l'âme, une métaphore puissante qui trouve sa justification dans la complexité et la profondeur des émotions reflétées dans le regard. C'est cette capacité à exprimer une variété infinie de sentiments, des plus intimes aux plus universels, qui confère à l'œil une importance symbolique. La manière dont la pupille réagit à la lumière, les nuances de couleur

de l'iris et les subtilités des expressions oculaires font de l'œil un véritable miroir de l'expérience humaine. Ainsi, la fascination pour l'œil humain dépasse sa fonction biologique, transcendant le physique pour devenir une porte vers la

La naissance de tout : Le Big Bang

Le moment du Big Bang, qui a marqué le début de notre Univers il y a environ 13,8 milliards d'années, est généralement considéré comme l'origine de toute la matière, de l'énergie, et, finalement, de la vie elle-même. Cette explosion cosmique a donné naissance à l'espace, au temps, et aux éléments qui composent notre cosmos en expansion. L'étude minutieuse de l'évolution post-Big Bang, avec ses découvertes astronomiques et ses avancées théoriques, continue de captiver les esprits curieux et de dévoiler les mystères fondamentaux de notre existence et de notre univers en constante expansion.

L'Émergence du Vivant

L'image du Big Bang dans l'œil n'est pas seulement une représentation artistique, mais une métaphore puissante. Elle évoque l'idée que chaque individu, en tant que produit de l'Univers, porte en lui une part de cette histoire cosmique. Chaque regard sur ces mosaïques est un rappel que nous sommes des êtres vivants inscrits dans le tissu même de l'Univers.

Une Invitation à la Réflexion

Cette œuvre ne se limite pas à être une expérience visuelle. Elle suscite également des questions profondes sur notre place dans l'Univers et notre origine. Elle nous invite à réfléchir sur la beauté de la nature, sur les mystères de la vie et de l'existence, et sur notre responsabilité envers la préservation de notre planète et nous questionne sur la provenance de l’univers (théorie des cordes).

Programmation

Pour créer des mosaïques le langage Python (3.11) a été utilisé ainsi que l’environnement Spyder. 3.1.

Explication du code

Le code utilise des bibliothèques telles que Pillow pour la manipulation d'images, os pour interagir avec le système d'exploitation, numpy pour les opérations numériques, et tqdm pour afficher des barres de progression.

Les images (les yeux de différentes couleurs) du dossier spécifié sont chargées dans une liste. Ces images serviront de tuiles pour la création de la mosaïque.

Pour chaque tuile de l'image de base (la représentation du Big Bang), le code recherche la meilleure correspondance dans l'ensemble d'images en banque en termes de couleur moyenne.

La tuile est ensuite remplacée par une version redimensionnée de l'image d’œil correspondante, créant ainsi la mosaïque.

Ce processus est répété pour chaque tuile de l'image de base.

Certains paramètres, tels que le chemin de l'image de base, la taille des tuiles, le dossier de la banque d'images, et le chemin de sortie de la mosaïque, sont définis avant le démarrage du script.

Ces paramètres peuvent être ajustés pour personnaliser la création de la mosaïque en fonction des besoins de l'utilisateur.

Enfin, la mosaïque d'image résultante est sauvegardée dans un fichier spécifié.
 

Valentin Hervet, Anatole Martin-Delalonde, Thibaut Pouly, ValentinPeroni, Joris Raspail, CMI ergonomie du mouvemtn humain